Une nouvelle épidémie de grippe aviaire chez les oiseaux sauvages a été détectée depuis 2020 et elle prend de l’ampleur en 2023. Les experts craignent une possible pandémie humaine due au clade 2.3.4.4 du virus H5N1. Le CDC-US recense 4 cas humains chez des employés de laiterie ou d’élevage de volailles mais aucun cas grave. Aux USA les vaches sont contaminées ainsi que le lait. Classiquement les souches H5N1 se transmettent difficilement à l’homme (seules les types H1N1, H2N2 et H3N2 ont donné des pandémies). Les seuls cas graves de grippe aviaire chez l’homme ne sont pas répertoriés dans les pays occidentaux et sont survenus par le passé avec des souches virales différentes de celle qui circule actuellement. Pour donner une pandémie, cette souche doit s’adapter à l’homme, soit par des aller-retours entre homme et animal d’élevage (volaille, bovins, porcs) soit par manipulation génétique en laboratoire. Ces manipulations existent depuis 2010 aux USA et en Hollande. Les premiers virus transmissibles aux mammifères ont fait l’objet d’une publication en 2012 et les craintes suscitées ont conduit au moratoire US sur les gains de fonction de 2014. Des experts craignent que la prochaine pandémie soit due à ces expériences de gains de fonction (comme cela s’est produit avec la Covid-19).
Trois médecins polonais et six infirmières font face à des poursuites pénales après un certain nombre de personnes sans-abri est décédé à la suite les essais d’un vaccin pour la grippe aviaire H5N1 virus.