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  • Une médecine répugnante

    Chronique de livres

    Lorsque des médecins ayant une longue expérience se mettent à écrire des livres sur les dangers que la médecine moderne représente pour notre santé, nous pouvons être sûrs qu’il se cache bien des choses malsaines sous la blouse blanche.

    « Confessions d’un médecin hérétique », écrit par le docteur Robert Mendelsohn, un médecin avec vingt-cinq ans d’expérience en médecine moderne, n’est qu’un des nombreux livres qui dévoilent les dessous de l’industrie médicopharmaceutique. Robert Silverman en fait ici un compte rendu bien détaillé.

    [ Sickening Medecine ]«Le médecin, qui était une fois notre agent guérisseur, est devenu aujourd’hui celui qui nous rend malade. La médecine moderne est allée trop loin en utilisant massivement des moyens très puissants pour traiter des cas simples, et a altéré et corrompu même la gestion des cas les plus graves.» Cette affirmation si surprenante a été faite par le docteur Robert Mendelsohn, un homme ayant pratiqué la médecine pendant vingt-cinq ans. Dans son dernier livre «Confessions d’un médecin hérétique», il dévoile les conflits d’intérêt, l’avidité, l’incompétence et la corruption qui sévissent dans les hôpitaux, et bien d’autres cauchemars qu’il a dû vivre durant sa longue carrière de médecin.

    En se basant sur sa propre expérience, Mendelsohn dit: «Malgré ses belles manières et la haute technologie dont ils dispose pour vous faire sentir qu’il prend soin de vous comme d’un astronaute qui se dirige vers la lune, je considère le médecin qui pratique la médecine moderne comme le plus grand danger pour la santé. Je crois que les moyens que la médecine moderne utilise pour traiter les maladies sont rarement efficaces et qu’ils sont souvent plus dangereux que les maladies qu’ils sont censés guérir. Ces dangers sont d’autant plus aggravés par l’utilisation excessive de procédures dangereuses pour traiter des maladies qui ne le sont pas. Je pense que la médecine moderne pourrait disparaître de la surface de la terre à plus de 90% -médecins, hôpitaux, médicaments et équipements- et qu’ainsi l’effet sur notre santé serait immédiat et bénéfique».

    L’hypothèse étonnante du docteur Mendelsohn, selon laquelle les gens seraient en bien meilleure santé si la médecine moderne disparaissait à 90%, avait été confirmée. Lorsque les médecins se sont mis en grève à Bogota, en Colombie, dans le comté de Los Angeles en Californie et en Israël, le taux de mortalité dans ces trois différentes régions a chuté considérablement. Durant leur grève d’un mois de 1973, les médecins israéliens ont réduit leurs contacts quotidiens avec les malades de 65 000 à 7000. «Le Service funèbre de Jérusalem a rapporté que le taux de mortalité chez les Israéliens avait baissé de 50% durant ce mois, et qu’il n’y avait pas eu d’autre baisse de mortalité aussi considérable depuis la dernière grève des médecins il y a vingt-ans.» Le docteur Mendelsohn termine son livre avec la conclusion inéluctable que la médecine moderne est une industrie gigantesque et lucrative qui détruit la vie humaine en essayant de guérir la maladie. Elle nous nuit avec ses abus, ses surdoses de médicaments et tous ses gadgets: «À chaque minute de chaque jour la médecine moderne va trop loin car elle aime aller trop loin.» affirme ce vétéran de la médecine.

    L’une des gigantesques usines médicales est la clinique de Cleveland. Un article intitulé «La merveilleuse usine médicale de Cleveland» et publié dans la revue médicale de cette clinique énumère les chiffres de production énormes de cette clinique, tout en vantant ses réalisations de l’année dernière: 2980 opérations à coeur ouvert, 1,3 millions de tests de laboratoire, 73 320 électrocardiogrammes, 7770 radiographies de tout le corps, 210 378 autres recherches radiologiques et 24 368 procédures chirurgicales.

    Aucune de ces procédures ne s’est avérée favorable à la guérison ou à la conservation de la santé. L’article a omis de vanter, ou même de mentionner le plus important, à savoir si cette extravagance, si chère, a vraiment aidé des gens. C’est parce que cette usine, comme tant d’autres, utilise des produits tout à fait malsains et nuisibles pour la santé. Lorsque vous allez chez le médecin, on vous considère non comme une personne qui a besoin d’aide pour guérir, mais plutôt comme un marché potentiel pour les produits de l’usine médicale. Dans des chapitres séparés sur les diagnostics, les médicaments, les interventions chirurgicales et les hôpitaux, le docteur Mendelsohn vend la mèche à propos des effets mortels de la médecine moderne.

    Des études basées sur des diagnostics alarmants nous apprennent qu’environ la moitié des tests de laboratoire sont inexacts car ils passent souvent d’une main à l’autre, donnant ainsi des résultats différents. Dans l’une de ses études favorites, le docteur Mendelsohn dit: «Parmi 200 personnes, 197 ont été « guéries » de leurs anomalies en répétant tout simplement le test de laboratoire» L’utilisation abusive des rayons X est largement répandue. «Des scientifiques ont prouvé que les rayons X favorisent le développement du diabète, de maladies cardiovasculaires, d’attaques d’apoplexie, de haute tension et de la cataracte. D’autres études ont démontré le lien qui existe entre la radiation et le développement de maladies comme le cancer, les altérations du sang et les tumeurs dans le système nerveux central.» Les conflits d’intérêt entrent aussi dans ce diagnostic car les médecins ont souvent des intérêts financiers dans les laboratoires. Haut de page

    Le grand commerce des produits pharmaceutiques

    Dans son chapitre «Mutilation miraculeuse» sur les médicaments, le docteur Mendelsohn nous montre comment la pénicilline, à l’origine un produit apprécié et considéré même comme miraculeux, s’est métamorphosée en quelque chose de dangereux, futile et banal à cause de son expansion et de son utilisation abusive. Le docteur Mendelsohn se souvient des résultats miraculeux de la pénicilline, développée durant les premières années de sa carrière: «Toutes les deux ou trois heures, je donnais de la pénicilline intraveineuse à des enfants souffrant des symptômes graves de la méningite bactérienne, puis je voyais des changements miraculeux se produire heure après heure. Ces enfants, qui étaient sur le point de mourir, ont repris conscience et commencé à réagir au stimulus en l’intervalle de quelques heures. Quelques jours après, ces mêmes enfants étaient debout et presque prêts à retourner chez eux.» Le docteur se souvient d’avoir vu des malades sur leur lit de mort, souffrant d’une pneumonie, plier bagage et quitter l’hôpital après avoir reçu une dose de pénicilline «Plusieurs d’entre nous avaient vraiment l’impression de vivre et de produire des miracles, mais ce même médicament, qui était une fois extrêmement bénéfique, est devenu extrêmement dangereux.»

    Mendelsohn explique ce changement par le fait que les médecins ont commencé à prescrire ce médicament d’une façon très abusive: «Plusieurs médecins prescrivent de la pénicilline pour des cas aussi anodins qu’un simple rhume, alors que ce médicament peut engendrer des réactions allant de la rougeur de la peau aux vomissements et diarrhées, jusqu’à la fièvre et aux chocs anaphylactiques. Chaque année, huit à dix millions d’Américains vont chez le médecin pour un simple rhume, et près de la moitié d’entre eux en sortent avec une prescription pour un antibiotique. Non seulement ces personnes sont dupées en payant pour un produit n’aidant pas vraiment à les soulager, mais elles sont également exposées aux dangers des effets secondaires et aux risques d’attraper des infections plus graves.»

    Il faut des fois plusieurs années pour ressentir l’impact total des effets secondaires sur la santé. Dans les années cinquante, l’hormone DES était largement prescrite pour les femmes ayant des problèmes de fertilité. «Vingt ans plus tard, nous avons découvert que cette hormone cause le cancer vaginal et des anomalies génitales chez des enfants nés de femmes prenant ce médicament durant la grossesse. En 1959, près de 500 enfants en Allemagne et 1000 autres enfants ailleurs étaient nés avec des malformations sévères parce que leurs mères avaient pris de la thalidomide, un somnifère et tranquillisant, durant les premières semaines de grossesse. En 1962, le Tripanorol, un médicament réduisant le taux de cholestérol, a été retiré du marché lorsqu’on s’est rendu compte qu’il avait engendré plusieurs effets secondaires, entre autres la cataracte.» Des désastres comme ceux ci, causés par les médicaments, se produisent chaque jour. En fait, ce sont les usines pharmaceutiques, de plus en plus puissantes, qui continuent de fournir de tels produits dangereux aux médecins, pour qu’ils aboutissent enfin dans les bouches et les corps de malades imprudents.

    Le docteur Mendelsohn affirme que 20 000 à 30 000 personnes par année meurent suite aux effets funestes des médicaments que leurs médecins leur avaient prescrits. Les évaluateurs les plus modestes estiment que 5% des gens qui se retrouvent dans les hôpitaux américains et anglais y sont à cause de leurs mauvaises réactions aux médicaments. «L’une des lois tacites de la médecine moderne est de prescrire rapidement un nouveau médicament avant que tous ses effets secondaires apparaissent à la surface ». Le docteur Mendelsohn décrit cette approche très précipitée des médecins en prescrivant les médicaments comme suit: «Les fabricants de médicaments et les médecins entretiennent entre eux des rapports intimes et rentables. Aux États-Unis, les fabricants de médicaments dépensent en moyenne 6000$ par année par médecin dans le but de le persuader d’utiliser leurs médicaments. Les détaillants des compagnies pharmaceutiques, en fait leurs représentants des ventes, nouent des relations amicales et rentables avec les médecins qu’ils rencontrent. Ils boivent et dînent avec eux, leur accordent des faveurs tout en leur offrant leurs échantillons de médicaments. Ce qui est déplorable dans cette affaire c’est que la plupart des informations parvenant aux médecins en ce qui concerne le dosage et l’usage abusif des médicaments proviennent des fabricants de médicaments, par l’intermédiaire du détaillant et à travers la publicité dans les magazines médicaux, alors que la plupart des informations cliniques provenant de ces sources est, elle aussi, très douteuse».

    Une commission d’éminents scientifiques, parmi lesquels quatre lauréats du prix Nobel, a trouvé que les tests cliniques sur les nouveaux médicaments étaient «désastreux». L’Office fédéral du contrôle pharmaceutique aux États-Unis a conclu, après une enquête, que le tiers des tests n’avait pas du tout été fait.(1)

    Plusieurs médicaments ont les mêmes effets secondaires que les troubles qu’ils sont censés soulager Le valium est supposé réduire l’anxiété, la fatigue et la dépression, mais en lisant la liste des effets secondaires, nous remarquons que le valium peut engendrer les mêmes effets.

    Eli Lilly, fondateur de la compagnie pharmaceutique du même nom, a dit une fois qu’un médicament sans effets toxiques n’en est pas un. Chaque médicament doit donc être utilisé avec prudence. Haut de page

    Mutilations rituelles

    Selon des estimations modestes, comme celles faites par un sous-comité du Congrès, environ 2,4 millions d’opérations inutiles sont faites chaque année, et qu’elles coûtent 4 milliards de dollars et 12 000 vies, soit 5% du quart de million de morts survenues après ou pendant l’opération chirurgicale chaque année aux États-Unis. Le Groupe indépendant de recherche sur la santé déclare que le nombre d’opérations inutiles dépasse les trois millions. Différentes études ont estimé le nombre d’opérations inutiles entre 11% et 13%. «Je pense, de ma part, que près de 90% des interventions chirurgicales sont une perte de temps, d’énergie, d’argent et de vies. Une étude examinant de très près des personnes que les médecins avaient décidé d’opérer a non seulement révélé que la plupart de ces personnes n’avaient pas besoin d’être opérées, mais que presque la moitié d’entre elles n’avaient même pas besoin de traitement médical.» Le docteur Mendelsohn affirme que les principales victimes des ces opérations inutiles sont les enfants et les femmes. Près de un million d’amygdalectomies sont effectuées chaque année aux États-Unis: «Mais ces opérations n’ont jamais prouvé qu’elles sont vraiment bénéfiques pour le patient» rajoute-t-il.

    Les hystérectomies semblent être une industrie florissante, et leur nombre total est de presque un million, mais seulement quelques-unes de ces opérations se sont avérées nécessaires. Dans six nouveaux hôpitaux de New York, 43% des hystérectomies réexaminées se sont révélées injustifiées. Les médecins ont effectué des hystérectomies sur des femmes souffrant de saignements anormaux dans l’utérus et de fortes menstruations, alors qu’elles auraient pu bénéficier d’un traitement bien meilleur pour la santé, ou ne pas en recevoir du tout.»

    Quant aux obstétriciens, ils sont en train de changer rapidement le processus naturel d’accouchement en une véritable procédure chirurgicale. «C’est avec une multidue de « traitements » consécutifs qu’ils dénaturent ce processus et l’ensevélissent sous la blouse de la maladie, car chaque traitement en requiert un autre pour compenser ses effets contraires. Et chose assez étrange, c’est que vous pouvez être sûr que les médecins vont s’approprier le mérite d’avoir remédier à ces effets, mais jamais ils n’admettront les désastres médicaux qui ont rendu la compensation necessaire en premier lieu».

    De plus en plus d’accouchements sont programmés en fonction des heures d’ouverture des hôpitaux. «Dans plusieurs hôpitaux, les accouchements « 9 à 5 » déclenchés artificiellement sont devenus la règle » Les césariennes prolifèrent comme des champignons, alors que dans le temps, lorsque le taux d’accouchements par césarienne dans un hôpital dépassait 4 ou 5%, une enquête d’envergure était immédiatement ordonnée. Le taux actuel est d’environ 25% et il n’y a pas du tout d’enquêtes. Dans certains hôpitaux, ce taux s’élève même à 50%. «C’est la recherche du profit et non le facteur humain qui expliquent la grande quantité d’opérations inutiles. Si vous éliminez toutes les opérations inutiles, la plupart des chirurgiens n’auront plus de raison d’exercer leur métier. Dans les cabinets collectifs, les chirurgiens, qui reçoivent un salaire régulier non relié au nombre d’opérations chirurgicales qu’ils font, effectuent seulement le tiers des hystérectomies et des amygdalectomies, par rapport à ceux qui sont payés pour chacune de ces opérations. «Les opérations sont souvent effectuées pour permettre aux médecins stagiaires de pratiquer

    Le docteur Mendelsohn a usé de son influence à trois différentes occasions pour réduire les opérations inutiles. Une fois, il a biffé une question inutile d’un questionnaire d’examen médical de routine, et le nombre d’amygdalectomies a diminué. «Comme vous pouvez vous y attendre, le président du service d’oto-rhino-laryngologie m’a appelé suite à cet incident pour me dire que je menaçais son programme d’enseignement.» Haut de page

    «Temples du malheur»

    C’est ainsi que le docteur Mendelsohn décrit les hôpitaux après y avoir passé les dernières vingt-cinq années de sa vie: «Un hôpital, c’est comme la guerre; vous devriez rester en dehors d’elle. Et si vous y entrez, tâchez d’avoir le maximum d’alliés et d’en sortir le plus rapidement possible.» Pour la somme d’argent que coûte en moyenne un séjour à l’hôpital, vous pouvez passer la même période de temps dans n’importe quel lieu de séjour dans le monde, y compris les frais de transport. C’est parce que l’hôpital est le temple de l’Église de la médecine moderne qu’il est l’un des endroits les plus dangereux au monde.»

    Mendelsohn explique les dangers que les hôpitaux représentent pour la santé en disant: «En général, vos chances d’attraper une infection à l’hôpital sont d’environ une sur vingt, mais ce n’est qu’une estimation modeste. La moitié des infections dans les hôpitaux sont causées par des instruments médicaux contaminés, comme les cathéters et les équipements intraveineux, alors que les infections de ce genre étaient pratiquement inexistantes avant l’utilisation massive de tels instruments aux alentours de 1965. Environ 15 000 personnes meurent chaque année suite à des infections attrapées à l’hôpital.

    «D’après mon expérience, un risque sur vingt devrait être la ligne de base représentant le danger minimum d’attraper une infection. J’ai vu des épidémies se répandre si rapidement dans les hôpitaux qu’il a fallu renvoyer tout le monde à la maison. Les pavillons de pédiatrie et des nouveaux-nés sont les plus susceptibles de répandre les infections.»

    Il n’y a pas que les microbes qui contaminent les hôpitaux. Il y a aussi tous ces produits chimiques dangereux, fournis en grandes quantités et que les médecins aiment utiliser, car les hôpitaux, comme on le sait, sont les temples de la Médecine moderne. Les médecins, ayant tous ces produits pharmaceutiques à leur dispostion, sont tenus de les utiliser, et c’est ce qu’ils font. À l’hôpital, les malades reçoivent en moyenne douze médicaments différents, et même si vous n’êtes pas bourré de médicaments jusqu’à la mort ou l’infirmité, il y a d’autres produits chimiques qui y circulent et qui peuvent affecter votre séjour et votre santé. Votre médecin peut ne pas utiliser ce genre de produits, mais n’importe qui d’autre à l’hôpital peut le faire. Tous ces solvants toxiques utilisés dans les laboratoires, ces produits de nettoyage, ces substances chimiques inflammables et ces déchets radioactifs constituent une menace de contamination pour vous.»

    Le docteur Mendelsohn dénonce les autres dangers qui circulent dans ces institutions: «Les hôpitaux sont de véritables modèles d’inefficacité. Ils sont tellement bourrés de petites erreurs, parmi lesquelles vous avez deux ou trois options mais finissez par faire le mauvais choix , que vous devenez extrêmement inquiét lorsque vous ouvrez grands vos yeux pour voir toutes les opportunités qui existent pour les erreurs complexes! «Tout est déboussolé dans les hôpitaux, y compris les patients. Mon frère est allé à l’hôpital pour une opération d’hernie, il y a plusieurs années déjà. Il devait être opéré à 11 heures du matin, selon les médecins. À 9 h30, je montai dans sa chambre mais il n’y était pas. Je me précipitai vers la salle d’opération car j’étais presque sûr qu’ il y était, et il y était!. Ils l’avaient pris à la place d’un autre patient et la raison pour laquelle il a échappé à cette opération est que l’autre devait subir une hystérectomie.

    Le docteur Mendelsohn se réfère à des études indiquant que la malnutrition est presque omniprésente dans les hôpitaux. «Si les médicaments, les microbes, les interventions chirurgicales, les substances chimiques ou les accidents ne vous affectent pas, vous avez de fortes chances de mourir de faim.» Une étude effectuée sur des malades ayant été opérés par le docteur Georges Blackburn dans un grand hôpital de Boston a révélé que la moitié de ces patients souffraient d’une malnutrition grave. Ils étaient assez mal nourris pour pouvoir guérir et durent rester à l’hôpital plus longtemps. Le docteur Mendelsohn dit à propos de cette révélation si surprenante: «Les résultats de cette étude ne sont nullement peu communs, car plusieurs autres études ont révélé que la malnutrition touche de 25 à 50% des malades dans les hôpitaux américains et britanniques. Le docteur George Blackburn a fini par avouer que la malnutrition est l’une des causes de décès les plus communes parmi les personnes âgées dans les hôpitaux.» Haut de page

    Prêtres du diable

    Mendelsohn, qui a passé la plus grande partie de sa vie parmi les médecins, les décrit comme suit: «Je suis arrivé à la conclusion que les médecins sont malhonnêtes, corrompus, immoraux, malades, peu éduqués et carrément plus stupides que le reste de la société. Lorsque je m’apprête à rencontrer un médecin, je me vois devant une personne bornée, pleine de préjugés et vraiment incapable de raisonner et de délibérer. Très peu de médecins que j’ai rencontrés ont réussi à me prouver que ma prédiction est fausse.»

    La corruption règne parmi les médecins, surtout ceux qui occupent les postes les plus élevés. Mendelsohn rapporte que les doyens des facultés de médecine de Yale et Harvard travaillaient comme consultants payés pour la Corporation Squibb et, en même temps, ils essayaient de convaincre l’Office du contrôle pharmaceutique et alimentaire de lever l’embargo sur Mysteclin, l’une des plus grandes affaires lucratives pour la Corporation Squibb. Plus tard, le docteur Robert Ebert, doyen de la faculté de Harvard, devint un des directeurs payés de Squibb.

    «Les essais expérimentaux sur les médicaments sont très souvent falsifiés. l’Office du contrôle pharmaceutique et alimentaire a découvert que les procédures de surdosage et de sous-dosage, l’émission de rapports de tests et l’écoulement des médicaments étaient falsifiées, lorsqu’il a ouvert une enquête sur les essais pharmaceutiques expérimentaux. C’est bien évident car les médecins travaillent pour les fabricants de médicaments, et ils veulent produire des résultats qui puissent convaincre l’OCPA d’approuver le médicament.»

    L’un des exemples de fraude les plus frappants dans le domaine de la recherche est celui de l’Institut Sloan-Kettering à New York (Sloan aussi bien que Kettering étaient directeurs chez General Motors et Alfred Sloan avait organisé la destruction du système de tramways dans 45 villes américaines durant sa longue carrière de président de cette compagnie d’automobiles). Le docteur William Summerlin, qui travaillait dans cet institut de recherche sur le cancer, a admis avoir peint des souris pour leur donner l’apparence d’un exemple réussi de greffes de la peau.

    Les médecins semblent être plus malades que le reste de la société. Des estimations modestes portent le nombre des médecins souffrant de troubles mentaux aux États-Unis à 17 000 ou un sur vingt, le nombre des alcooliques à plus de 30 000 et celui des médecins toxicomanes à 3500, soit 1%. Une étude étalée sur une période de trente ans et comparant des médecins à des professionnels ayant un profil socio-économique et un niveau intellectuel similaires, a conclu que presque la moitié des médecins étaient divorcés ou malheureux dans leur vie conjugale, plus que le tiers prenait des drogues comme l’amphétamine, des barbituriques et d’autres narcotiques, et un autre tiers souffrait de troubles émotifs assez sérieux pour nécessiter au moins dix séances de thérapie chez un psychiatre. Cette comparaison a révélé que ces professionnels, qui n’étaient pas des médecins, n’étaient pas dans une si mauvaise situation.

    Mendelsohn affirme que c’est dans les classes sociales les plus favorisées, dont ils font partie, que les médecins tissent leurs liens de solidarité. «Ils se prennent vraiment pour l’élite de la société. Leur train de vie et leur attitude professionnelle favorisent la pensée autocratique, d’où leurs positions politiques et économiques conservatrices. La plupart des médecins sont des hommes blancs et riches, et ils sont rarement prêts à se mettre du côté des pauvres, des personnes de couleur et des femmes.» Haut de page

    La formation des médecins

    «Les tests d’admission et les politiques des facultés de médecine guarantissent que les étudiants qui s’y inscrivent seront pratiquement tous des médecins médiocres. Les tests quantitatifs, le test d’admission ainsi que les notes, généralement moyennes, passent par une personne qui ne peut pas ou qui refuse carrément de communiquer avec les gens.» «Les facultés de médecine font tout pour rendre les étudiants intelligents stupides, corrompre ceux qui sont honnêtes et rendre malades ceux qui sont sains. Ce n’est pas très difficile de rendre un étudiant intelligent stupide. Premièrement, le bureau des inscriptions fait tout pour que les professeurs aient à leur disposition des étudiants velléitaires et soumis. Après, ils leur donnent un programme d’études qui n’a pratiquement rien à voir avec la guérison ou la santé.»

    Les médecins cachent souvent les erreurs, mêmes les plus graves, de leurs collègues. Au Nouveau-Mexique, un chirurgien a fermé le mauvais conduit lors d’une opération de la vésicule biliaire et le patient mourut. Malgré que cette erreur fût découverte lors de l’autopsie, le chirurgien n’a pas été discipliné. On ne lui a même pas inculqué la bonne façon de faire cette opération, car il l’a refaite quelques mois plus tard en commettant la même erreur et un autre patient décéda. Encore une fois, aucune leçon. Ce n’est qu’après avoir effectué l’opération une troisième fois et tué une autre personne qu’on décida de mener une enquête suite à laquelle on lui retira sa license.»

    D’aucuns pourraient penser que le docteur Mendelsohn est un homme bizarre et désappointé qui a laissé libre cours à son imagination après avoir échoué dans le milieu médical. Mais ce n’est pas du tout le cas. Il est président du comité qui délivre les licenses médicales dans l’État d’Illinois, maître de conférences pour la médecine préventive et la santé communautaire à la faculté de médecine de l’université d’Illinois et détenteur de plusieurs prix d’excellence en médecine et en enseignement médical. Qu’un médecin avec son expérience et de telles références puisse écrire «Confessions d’un médecin hérétique» indique bien qu’une grande partie de la médecine moderne est une menace pour notre santé.

    Le docteur Serge Mongeau est un médecin hérétique d’origine québécoise et un écrivain dont les opinions ressemblent beaucoup à celles du docteur Mendelsohn. Il a écrit plusieurs livres sur la santé et la médecine, entre autres «Survivre aux soins médicaux» et «Adieu médecine, bonjour Santé».

    Selon lui: «C’est tout le système médical qui fait fausse route et qui est devenu contre-productif.» Les maladies créées par les médecins sont devenues épidémiques. L’obstination du corps médical à nier l’évidence et à refuser de prendre des mesures pour remédier à la situation perpétue le danger.

    Les horreurs perpétuées par la médecine moderne sont aggravées par le fait que celle-ci exerce un véritable monopole. Nous devons payer des thérapeutes alternatifs «illégaux » comme les sage-femmes, les homéopathes, ceux qui pratiquent la méthode du rebirth (renaissance) et d’innombrables autres guérisseurs, alors que la médecine officielle est contre-productive et massivement subventionnée. L’arrêt immédiat du monopole exercé par l’Ordre des médecins du Québec et la reconnaissance des médecins alternatifs donneront aux gens la liberté de choisir quel type de soins médicaux ils veulent. Haut de page

    La médecine moderne: c’est seulement une autre grande affaire

    Le complexe médico-industriel devient de plus en plus puissant, alors que des milliers de personnes tombent malades ou meurent suite à des maladies inventées par les médecins. L’ex-président américain, Jimmy Carter, l’a considéré comme le deuxième plus puissant cartel aux États-Unis. Les dépenses médicales concurrencent maintenant les dépenses militaires et celles consacrées à la construction de routes dans le partage du budget national. L’édition de juillet du Monde diplomatique mentionne que le capitalisme médical est une industrie florissante aux États-Unis et passe en revue des chaînes d’hôpitaux et des compagnies pharmaceutiques qui viennent d’augmenter considérablement leurs valeurs à la Bourse.

    C’est là la contradiction. Votre santé versus leurs profits. Respirez donc profondément et dites «Bye-bye docteur, pour votre propre santé.»

    Références

    Confessions of a Medical Heretic, par Robert S. Mendelsohn, M.D. Warner Books, New-York.

    Survivre aux soins Médicaux, par le docteur Serge Mongeau, Québec/Amérique, Montréal;

    Médical Nemesis, Ivan Illich, Pantheon Press.

    (1) Confessions d’un médecin hérétique, p. 74.

    http://robert-silverman.net/medecinerepu.htm

     

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